Yves Rousseau

FRAGMENTS SEPTET

Géraldine Laurent  Saxophone alto
Étienne Manchon Claviers
Csaba Palotaï Guitare
Jean-Louis Pommier Trombone
Thomas Savy  Clarinette basse
Vincent Tortiller  Batterie
Yves Rousseau  Contrebasse, composition

J’ai conçu ces « Fragments » dans le souvenir des années « lycée », au milieu des 70’s, lorsque les grands groupes pop/rock alors à leur apogée créatrice marquaient pour toujours l’histoire de la musique.
Pas de relectures, pas d’arrangements mais uniquement de nouvelles pièces originales, fruits de mon parcours d’improvisateur et de compositeur aux multiples influences, écrites dans le souvenir de ces exaltantes découvertes et de ces fulgurances…

Yves Rousseau, avril 2020

©Florence Ducommun (Jazz In Arles)

Duo Continuum

Jean-Marc Larché saxophones, composition. Yves Rousseau, contrebasse, composition

« Continuum » est l’aboutissement d’une rencontre évidente : le saxophone de Jean-Marc Larché et la contrebasse d’Yves Rousseau.
La musique, très écrite et sonnant parfois comme une improvisation inspirée, s’origine d’une complicité chaleureuse et engagée, d’une fraternité, s’exprimant dans une même respiration.
Les deux instruments condensent et alternent toutes les fonctions mélodiques et rythmiques par des vibrations, des résonances qui se nouent, se fondent ou s’éloignent, mais créent une indiscutable dynamique.
On perçoit, dans des contrepoints sensibles, des progressions ensoleillées, la même chaleur, la même rondeur de son, le même velouté, ainsi que des timbres qui se métamorphosent pour offrir une palette surprenante.
L’émotion surgit d’une écoute réciproque active, aiguë, où la virtuosité se place toujours au service de l’élan poétique.
Outre les influences jazz, classiques, qui débordent largement les cadres conventionnels, on découvre des pièces très différentes, contrastées, inspirées d’horizons géographiques variés, de traditions musicales n’excluant ni le folklore de peuples solitaires et oubliés, ni l’écriture contemporaine.
Le résultat musical, à la fois minimaliste et intimiste, est empreint d’un lyrisme nostalgique, extrême, parfois douloureux.
Cet équilibre émouvant de funambules stimule l’imaginaire et crée chez l’auditeur un très fort sentiment d’accomplissement, de sérénité et d’évidence.

Marie-Claude Condamin / septembre 2018

LA VIE DU MILIEU
STANCES GALANTES
AMBRE

Alla Luna

Maria-Laura Baccarini, chant, textes, danse
Emmanuelle Huybrechts, textes, danse
Yves Rousseau, contrebassiste, compositeur

ALLA LUNA est une allégorie imaginée autour du thème de la lune, astre qui nous est proche, familière, porteuse de rêves mais qui reste inaccessible donc mystérieuse. Alliée de celle/celui qui la contemple, elle est et a été une inépuisable source d’inspiration pour les compositeurs et surtout pour les poètes. Volontairement pensé comme une forme légère et acoustique, ALLA LUNA est donc un spectacle pluridisciplinaire mélangeant créations musicales pour contrebasse solo, contrebasse et chant, et chorégraphies en solo et/ou duo. Des pièces écrites autour de textes poétiques de Giacomo Leopardi, Alfred de Musset, Paul Verlaine, Robert Doisneau mais aussi de poètes contemporains en formeront l’ossature. Y seront entendues des paroles de scientifiques, de philosophes, d’astrophysiciens, d’astronautes…

Nouveau projet en trio créé en novembre 2021 dans le cadre du festival Jazz Au Fil de l’Oise. Retrouvez-nous le vendredi 20 mai à Montmorency sur invitation de l’association La Baignoire ainsi que le samedi 18 juin à Meudon dans le cadre de l’opération « La Boutique s’échappe ».

Shabda Sextet

© Maxime François

Géraldine Laurent
Jean-Marc Larché
Jean-Charles Richard
Clément Janinet
Christophe Marguet
Yves Rousseau

Montage Jazz Campus en Clunisois août 23

SHABDA Sextet: un nouveau projet qui s’inscrit dans une histoire humaine, artistique et géographique.

SHABDA signifie le « son » en sanskrit. Il donne son nom à ce nouveau projet d’Yves Rousseau pour un sextet constitué d’anciens et de nouveaux compagnons de route.

Dix ans plus tard, c’est en écho au programme « Akasha » créé en 2012 au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (Scène d’Intérêt National Arts Numériques) avec son quartet historique que le répertoire de « SHABDA » sera créé et majoritairement constitué de toutes nouvelles partitions pensées pour ce nouvel ensemble et ce nouvel instrumentarium.

Yves Rousseau aime à faire se téléscoper les genres et à provoquer les rencontres ; le projet SHABDA est le résultat d’une conjonction d’événements concordants et d’une sorte « d’alignement de planètes » : en effet, sans être normand d’origine, son « histoire » avec la Normandie qui aura toujours été présente dans son parcours, le rattrape fortement ces dernières années.

L’origine du projet SHABDA

SHABDA signifie le « son » en sanskrit.

Dans le Sāmkhya, système philosophique indien, le son est le tanmātra (objet de perception) de l’organe des sens, l’oreille, et est associé à l’éther : akasha, l’un des 5 éléments, ou plus précisément (comme l’expliquaient en 2015, les liner notes de l’album Akasha), il est le cinquième élément, la quintessence des quatre autres : le feu, la terre, l’air et l’eau.

La musique d’Akasha abordait la théorie des quatre éléments, Shabda poursuit cette évocation de l’éther, « méta élément », à travers cet « objet de perception » qui lui est concrètement associé : le son.

Il s’agit symboliquement d’une sorte de zoom, de focale qui prolonge le projet sur ce qu’est fondamentalement la musique, un ensemble de sons produits, créés et partagés collectivement. Ce qui unira ce nouvel ensemble orchestral.

Il y sera question de partitions au carrefour des styles, comme pour symboliser également cette sorte de retour aux sources, dans un pays, la Côte des Isles, où les éléments tout à la fois se déchaînent et rassurent et où le son de la houle et du vent se confond avec la couleur feu des couchants. La musique de ce projet se voudra tout autant douce comme une lumière d’automne que fougueuse comme le ressac…

La présence de trois saxophones, trois « voix » très distinctes, sera un élément majeur de la couleur du répertoire : que ce soit le soprano, l’alto ou le baryton, les trois ont à leur disposition une infinie palette de nuances et de couleurs : Jean-Marc Larché, membre historique du quartet d’Yves Rousseau, Géraldine Laurent, altiste incandescente membre du septet « Fragments » et Jean-Charles Richard (nouvelle collaboration), instrumentistes parmi les plus demandés, auront à cœur d’être ces messagers du son…

Clément Janinet, violoniste issu de la jeune génération montante, fera le lien entre ces trois soufflants et la section rythmique animée par Christophe Marguet (autre membre du quartet historique) et Yves Rousseau.