Joni Map

Quand Julia Robin trace sa cartographie personnelle de l’univers de Joni Mitchell, c’est une invitation à explorer avec elle les 5 premiers albums de l’artiste canadienne, depuis Song To A Seagull jusqu’à For the Roses.

De l’une à l’autre de ces chansons-îlots qui la bouleversent, sa seule contrebasse remplace piano, guitare ou dulcimer. Un nouveau paysage sonore, de cordes frottées, tirées, frappées, improvisé ou pas du tout, se fait écrin à la poésie de la dame des prairies.

Le temps parfois se suspend, parfois s’emballe, ou bien se pose.

L’amour est chanté, bien sûr, souvent troublé, tourmenté (I Had A king, Willy), les souvenirs (Rainy Night House) et les aspirations (All I Want) aussi.

Mais Joni Mitchell, c’est également le regard lucide d’une femme qui se pose sur un monde cynique et déjà vieux (Banquet, The Arrangement).

Julia Robin s’empare de ces chansons, les fait siennes sans jamais les trahir et vous invite au voyage